dimanche 13 juillet 2008
Je ne cherche pas, je trouve...
Je ne cherche pas, je trouve
Tu ne cherchais pas non plus
Vraiment le bonheur se trouve
Juste en dedans de nous
(Couplet 1)
J'ai fait le tour du monde
J'sais plus combien de fois
Merci
J'ai vu tous les pays
Vécu toutes les guerres
Aussi
J'ai laissé ma fortune
Pour attraper la lune
Tant pis
Je ne m'en souviens plus
(Refrain: une fois)
(couplet 2)
J'ai fait le tour de moi
Je sais combien de fois
Merci
J'ai couru comme un fou
Je me suis rattrapé
Aussi
Le temps que j'ai passé
À me faire dépasser
Fini
Je ne m'en souviens plus
(Refrain: 2 fois)
La tendresse
On peut vivre sans richesse, presque sans le sou
Des seigneurs et des princesses y en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse on ne le pourrait pas
Non non non non, on ne le pourrait pas
On peut vivre sans la gloire qui ne prouve rien
Être inconnu dans l'histoire et s'en trouver bien
Mais vivre sans tendresse, il n'en est pas question
Non non non non, il n'en est pas question
Quelle douce faiblesse, quel joli sentiment
Ce besoin de tendresse qui nous vient en naissant
Vraiment vraiment vraiment
Le travail est nécessaire mais s'il faut rester
Des semaines sans rien faire eh bien on s'y fait
Mais vivre sans tendresse le temps nous paraît long
Long long long long, le temps nous paraît long
Dans le feu de la jeunesse naissent les plaisirs
Et l'amour fait des prouesses pour nous éblouir
Oui mais sans la tendresse l'amour ne serait rien
Non non non non, l'amour ne serait rien
Quand la vie impitoyable vous tombe dessus
Qu'on n'est plus qu'un pauvre diable broyé et dé çu
Alors sans la tendresse d'un coeur qui nous soutien
Non non non non, on n'irait pas plus loin
Un enfant nous embrasse
Parce que l'on rend heureux
Tous nos chagrins s'effacent
On a les larmes aux yeux
Mon Dieu mon Dieu mon Dieu
Dans votre immense sagesse, immense ferveur
Faites donc pleuvoir sans cesse au fond de nos coeurs
Des torrents de tendresse pour que règne l'amour
Règne l'amour, jusqu'à la fin des jours.
Mon amant de St-Jean
Je ne sais pourquoi j'allais danser
A Saint-Jean au musette,
Mais quand un gars m'a pris un baiser,
J'ai frissonné, j'étais chipée
Comment ne pas perdre la tête,
Serrée par des bras audacieux
Car l'on croit toujours
Aux doux mots d'amour
Quand ils sont dits avec les yeux
Moi qui l'aimais tant,
Je le trouvais le plus beau de Saint-Jean,
Je restais grisée
Sans volonté
Sous ses baisers.
Sans plus réfléchir, je lui donnais
Le meilleur de mon être
Beau parleur chaque fois qu'il mentait,
Je le savais, mais je l'aimais.
Comment ne pas perdre la tête,
Serrée par des bras audacieux
Car l'on croit toujours
Aux doux mots d'amour
Quand ils sont dits avec les yeux
Moi qui l'aimais tant,
Je le trouvais le plus beau de Saint-Jean,
Je restais grisée
Sans volonté
Sous ses baisers.
Mais hélas, à Saint-Jean comme ailleurs
Un serment n'est qu'un leurre
J'étais folle de croire au bonheur,
Et de vouloir garder son cœur.
Comment ne pas perdre la tête,
Serrée par des bras audacieux
Car l'on croit toujours
Aux doux mots d'amour
Quand ils sont dits avec les yeux
Moi qui l'aimais tant,
Mon bel amour, mon amant de Saint-Jean,
Il ne m'aime plus
C'est du passé
N'en parlons plus.
Le voilier
El veleeeeeero
Coucher dans un voilier c'est comme dormir
Dormir dans une bouteille
Une bouteille à la mer
J'ai couché dans les trains
Et dans des autobus
J'ai dormi dans l'herbe à puce
Et couché dans le foin
J'ai couché sur des bancs
De bois franc dans des parcs
J'ai dormi la tête au vent
Couché dans des hamacs
(refrain)
J'ai couché dans des sacs
de couchage mal zippés
J'ai dormi dans des kayaks
Qui prenaient l'eau salée
J'ai couché sur une île
Les culottes baissées
J'ai pas pus dormir tranquille
Une grosse mouche m'a piquée
(refrain)
J'ai couché dans des trains
Et dans des autobus
J'ai dormi dans l'herbe à puce
Et couché dans le foin
J'ai couché sur un peu d'tout
J'peux pas tout vous conter
Même que j'ai dormi d'bout
Sur le rocher Percé Maisss
L'infinitif
Crier pleurer et naître
Aimer donner sourire
Apprendre dépendre grandir
Changer renier subir
Jouer sembler paraître
Vouloir avoir et jouir
Tricher ruser se fuir
Tomber saigner rougir
Douter chercher se taire
Attendre entendre souffrir
(pont musical)
Aimer donner sourire
Renaître connaître mourir
Crier pleurer et naître
Aimer donner sourire
Le marionnetiste
(Assis, les mains sur les genoux)
Marionnett'gentill'marionette / marionnette je te manipulerai (bis)
Du bout de mes doigts par le bout de tes cordes (bis)
Au bout de tes bras / au bout de tes pieds
Du bout de tes cheveux jusqu'au bout de ton nez
Et du bout de tes hanches / du bout des genoux
Et du bout de tout et de bout en bout (tapez les mains sur les genoux)
Marionnett'gentill' marionnette / marionnette je te manipulerai (bis)
Du bout de mes doigts par le bout de tes cordes (bis)
Du bout de mon doigt tu m'écouteras
Et je te guiderai et te ferai danser
À l'autre bout de moi tu me seras docile
Tu m'obéiras au doigt et aux fils (ajoutez petit galop de pieds sur le plancher)
Marionnett'gentill'marionette / marionnette je te manipulerai (bis)
Du bout de mes doigts par le bout de tes cordes (bis)
Mais qu'est-ce qui t'arrive ma marionnette (sur le son rive : cessez de bouger)
Tu n'obéis plus au marionnettiste
Cesse de tirer / toutes tes ficelles (sur le son rer: fevez lentement un bras et puis l'autre)
Tu vas tout casser / cesse donc ma belle (tapez les pieds sur le plancher)
Marionnettiste gentil marionnettiste / marionnettiste je te manipulerai (bis)
Du bout de mes bois jusqu'au bout de tes cordes (bis)
Y a toujours quelqu'un / y a toujours quelqu'une
Qui vous manipule et se fait manipuler
Y a toujours quelqu'un / y a toujours quelqu'une
Qui vous manipule et se fait manipuler
Y a toujours quelqu'un / y a toujours quelqu'une
Qui vous manipule et se fait manipuler
Tout ne tient qu'à un fil / et ficelles fragiles
Et les marionnettes et le marionnettiste
Tout ne tient qu'à un fil / et ficelles fragiles
Et les marionnettes et les marionnettistes (cessez le petit galop et garder les mains au ciel)
Les mains vides
J'ai les mains vides
J'ai tout échappé, j'ai pas les paumes solides
J'ai les mains vides
J'ai déjà tout payé, c'était de l'amour liquide
J'ai les mains vides
J'ai même léché un à un mes doigts avides
J'ai les mains vides
J'ose pas redemander, je suis un peu timide
J'ai les mains vides
Un peu pressées, mais vraiment pas assez rapides
J'ai les mains vides
J'n'ai dans le doigt qu'une vieille épine de rose
Et je m'obstine
À ne garder que le mauvais côté des choses
J'ai les mains vides
Elles se tordent dans mon dos, elles se grattent
J'ai les mains moites
À force de ne pas s'ouvrir, elles se battent
J'ai les mains libres
Et je sais bien que c'est parce qu'elles sont maladroites
J'ai les mains vides
À force de ne toucher que du bout des doigts
À force de prendre trop de rose à la fois
À force de n'avoir rien su garder de toi
Qu'une blessure
J'ai les mains vides
J'ai mal tenu à ce que tu leur appartiennes
J'ai les mains vides
J'ai rien qu'envie de les remettre au fond des tiennes
J'ai les mains tristes
D'avoir déjà su ce que c'est que d'être pleines
Elles s'en souviennent comme on se souvient de sa seule grande peine
Et mon doigt saigne
Ta rose est morte quant même que sa tige baigne!
J'ai les mains vides
À force de ne toucher que du bout des doigts
À force de prendre trop de roses à la fois
À force de n'avoir rien su garder de toi
Qu'une blessure au bout des doigts
Tonton Marcel
Qu’est-ce que la vie?
Demandait Tonton Marcel,
quand il avait bu
quand il avait bu
Et je lui répondais:
La vie, c’est le commencement,
de la mort,
de la mort.
Qu'est-ce que la mort?
Demandait Tonton Marcel,
quand il avait bu,
quand il avait bu.
Et sa femme répondait:
La mort, c'est un petit enfant,
dans le ciel,
dans le ciel.
Qu’est-ce que le ciel?
Demandait Tonton Marcel,
quand il avait bu,
quand il avait bu.
Et son fils répondait:
Le ciel, c’est l'empire des géants,
du soleil,
du soleil.
Qu’est-ce que le soleil?
Demandait Tonton Marcel
quand il avait bu,
quand il avait bu.
Et le monde répondait:
Soleil, qui réchauffe la terre
et Marcel.
et Marcel.
Qu’est-ce que Marcel?
Demandait Tonton Marcel,
quand il avait bu,
quand il avait bu.
Et il se répondait:
Marcel, c’est le commencement,
d'un tout petit enfant,
dans l'empire des géants,
du soleil, du soleil...
La, la...
L'arbre
Tu planteras un arbre
Cent ans plus tard tu le couperas
En prennant bien soin de le remplacer
Quand tu l'auras bûché
Abattu ébranché étêté sectionné
Tu iras le vendre à la papetière
Où il sera traité
Transformé mis en pâte en papier en carton
Puis après la scierie et la papeterie
Tu iras à l'imprimerie, à la librairie
Pour acheter du papier plus que payé
Et un crayon
Tu aiguiseras le crayon, regarderas le papier, le papier t'épiera
Tu devineras les mots dessineras les phrases
Tu seras le papier, deviendras le crayon, la virgule et le texte
Tu seras la chanson, la chanson
Que peut-être cent ans plus tard on relira, on publiera
Alors quelque part sur la boule
Dans une librairie, quelqu'un quelqu'une
Achètera découvrira un morceau de ton arbre
Du crayon et de ton nom
Tu planteras un arbre, cent ans plus tard tu le couperas
En prenant bien soin de le remplacer
De le remplacer de le remplacer
Ton christ est juif
Ton Christ est juif
Ta voiture est japonaise
Ton couscous est algérien
Ta démocratie est grecque
Ton café est brésilien
Ton chianti est italien
Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger
Ta montre est suisse
Ta chemise est indienne
Ta radio est coréenne
Tes vacances sont tunisiennes
Tes chiffres sont arabes
Ton écriture est latine
Et tu reproches à ton voisin d'être étranger
Tes figues sont turques
Tes bananes viennent du Cameroun
Ton saumon vient de Norvège
Ton Tchantchès vient de Liège
Uilenspiegel vient de Damme
Du Zaïre vient ton tam-tam
Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger
Tes citrons viennent du Maroc
Tes litchis de Madagascar
Tes piments du Sénégal
Tes mangues viennent du Bangui
Tes noix d'coco d'Côte d'Ivoire
Tes ananas d'CAlifornie
Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger
Ta vodka vient de Russie
Ta bière de Rhénanie
Tes oranges d'Australie
Tes dattes de Tunisie
Ton Gulf-Stream vient des Antilles
Tes pommes de Poméranie
Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger
Ton djembe vient de Douala
Ton gingembre vient d'Ouganda
Ton boubou vient d'Tombouctou
Tes avocats du Nigéria
Tes asperges viennent du Chili
Ton ginseng vient d'chez Li Peng
Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger
Les dents de la mer
J'ai perdu mes dents dans l'océan
Quel tourment quel tourment
J'ai perdu mes dents dans l'océan
Heureusement que ça ne m'arrive pas tout l'temps
(couplet1)
J'ai un copain pêcheur de dents
À plein temps heureusement
J'ai un copain pêcheur de dents
Qui gagne sa vie comme ça tout le temps
(couplet2)
Ô ma maman s'tu l'avais vu pas d'dents
Tot tit Jean ton tit Jean
Ô ma maman s'tu l'avais vu pas d'dents
T'aurais plongé dans l'océan
(refrain)
(couplet 3)
Merci mon copain d'avoir trouvé mes dents
L'océan l'océan
Merci mon copain d'avoir trouvé mes dents
Oui j'les aurai dans la mâchoire longtemps
Oui je l'aurai dans la mémoire tout
Un pays beau
Turlute (r)
Lédédi lédédi lédédi lédédi lédédi lédédi lédédi (tapez des mains)
Lédédi lédédi lédédi lédédi lédédi lédédi lédédi (tapez des mains)
Lédédi lédédi lédédi lédédi lédédi lédédi lédédi (tapez des mains)
Lédédi lédédi lédédi lédédi lédédi lédédi lédédi (tapez des mains)
Refrain
Moi je suis né dans un pays
Un pays beau comme la vie
Turlute (r)
Delédédi delédédi delédédi delédédi delédédi delédédi delédédi
Delédédi ...............................
Refrain
(après avoir chanté le mot vie tout le monde dit son pays à voix très haute)
Je t'emmènerai
La mer
La mer
Qu'on voit danser le long des golfes clairs
A des reflets d'argent
La mer
Des reflets changeants
Sous la pluie
La mer
Au ciel d'été confond
Ses blancs moutons
Avec les anges si purs
La mer bergère d'azur
Infinie
Voyez
Près des étangs
Ces grands roseaux mouillés
Voyez
Ces oiseaux blancs
Et ces maisons rouillées
La mer
Les a bercés
Le long des golfes clairs
Et d'une chanson d'amour
La mer
A bercé mon cœur pour la vie